Accueil SANTE Quelle est la différence entre une ambulance VSL Et un taxi conventionné ?

Quelle est la différence entre une ambulance VSL Et un taxi conventionné ?

par Anissa
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L’ambulance VSL et le taxi conventionné sont tous deux des véhicules qui l’on utilise pour le transport des personnes ayant des problèmes de santé. On a donc recours à ces voitures médicalisées pour transporter des malades, des blessés, des personnes du troisième âge ou handicapées moteurs qui ne peuvent pas se rendre elles-mêmes dans des structures hospitalières. Ils ont certes le même rôle majeur, mais il existe des différences entre ces deux véhicules.

Dans quelles situations avoir recours à ces véhicules de transports sanitaires

L’ambulance VSL et le taxi CPAM sont des véhicules qui servent au déplacement des patients se trouvant dans des circonstances particulières. Vous devez faire appel à ces moyens de transport pour des patients qui n’ont pas besoin qu’on les assiste médicalement au cours du trajet qui les conduit dans une structure hospitalière. Pour des cas d’extrême urgence, vous devez donc appeler une ambulance normale.

Pour ce qui est des déplacements médicaux qui permettent que le patient soit transporté dans une position assise, vous pouvez noter les déplacements que le patient fait pour des contrôles réguliers, pour passer des examens médicaux, se faire administrer un traitement, etc.

différences entre ambulance VSL et taxi conventionné

Taxi conventionné et Véhicule Sanitaire Léger : la particularité de chacun

Ces deux véhicules qui servent aux déplacements sanitaires proposent aux personnes à qui ils portent assistance, un Transport Assis Professionnalisé. Chacun d’eux doit respecter les règles d’hygiène et de sécurité des personnes qu’ils transportent.

Contrairement à une ambulance classique, le Véhicule Sanitaire Léger est une ambulance qui assure le transport des malades dans une position assise. Conçu spécialement pour le transport médical, la personne conduisant cette voiture doit être un ambulancier ou un auxiliaire confirmé. La raison de cette exigence est que ce chauffeur doit être en mesure de procéder à des soins de premiers secours si jamais le besoin de le faire se présente.

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Cependant, vous devez savoir que contrairement à une ambulance classique, le VSL ne procure pas une assistance médicale pendant le trajet qui les mène vers le centre hospitalier. Toutefois, le chauffeur de ce véhicule peut porter assistance au patient pour des formalités d’ordre administratif. Pour terminer avec la particularité d’une ambulance VSL, sachez qu’il ne peut pas transporter plus de trois personnes.

Le taxi conventionné est une voiture ayant passé un accord général avec la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle on l’appelle également taxi CPAM. De ce fait, ce véhicule peut assurer le Transport Assis Professionnalisé en cas de prescription médicale. Contrairement au VSL qui est réservé exclusivement au transport sanitaire, le taxi de transport sanitaire est une voiture qui peut intervenir dans le transport non sanitaire. Vous pouvez alors comprendre qu’aucune qualification spéciale n’est exigée au chauffeur du taxi conventionné comme c’est le cas avec son confrère du VSL.

Taxi CPAM et ambulance VSL : le mode de fonctionnement

Bien que règne une confusion sur ces deux concepts, il faut relever qu’ils diffèrent au niveau du mode de fonctionnement. Le taxi conventionné a vu le jour particulièrement pour s’occuper du transport des patients étant dans le besoin. L’objectif est d’octroyer un remboursement. Ainsi, la prise en charge du transport du patient est assurée ici de façon systématique si les conditions requises sont toutes réunies.

Pour ce qui est du VSL, il obéit aux mêmes conditions de remboursement qu’une ambulance classique, il dépend alors de l’assurance maladie du patient et de la sécurité sociale. Ce qui signifie que si vous le voulez, vous pouvez demander à être remboursé au terme de la prestation. Quel qu’en soit le cas, il faut une avance des frais de transport. Vous devez également savoir que sous certaines conditions particulières, il peut arriver que la Caisse Primaire d’Assurance Maladie rembourse les frais de transports sanitaires avec l’ambulance VSL.

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En plus de cette différence entre le taxi conventionné et l’ambulance VSL, la capacité de transport d’un taxi de transport sanitaire peut varier. Contrairement à ce qui est pratiqué avec les Véhicules Sanitaires Légers, le nombre de passagers pouvant être transportés par un taxi conventionné CPAM est en effet défini entre 1 et 3. Le même principe s’applique aux taxis normaux qui ont signé un accord pour fournir des services de Transport Assis Professionnalisé.

En d’autres termes, en fonction des besoins qui se présentent, un taxi conventionné CPAM peut transporter plus ou moins de personnes qu’une ambulance VSL. Cependant, vous devez noter que le taxi de transport sanitaire n’est pas aussi équipé que le VSL. Et pour cause, initialement, il n’avait pas pour rôle de transporter des patients. De plus, le chauffeur d’un taxi conventionné n’a pas à apporter des soins aux patients qu’ils transportent.

taxi CPAM et ambulance VSL, le fonctionnement

Taxi CPAM et VSL : le déroulement de la prise en charge

La CPAM prend en charge les frais de transport par les taxis conventionnés en se basant sur des éléments tels que le trajet ainsi que le mode déplacement qui coûtent moins cher et qui correspondent à la condition du patient. Rappelons ici que le choix du mode de transport est décidé par le médecin traitant du patient. Pour ce qui est des tarifs pratiqués par ces taxis, ils correspondent à ceux indiqués par l’arrêté du préfet du département où le transporteur est basé.

Concernant la tarification au niveau des ambulances VSL, elle se fonde sur 3 paramètres. Il s’agit du tarif au kilomètre, de la valorisation du trajet court et d’un forfait. Pour ce qui est du forfait, il est établi selon le siège de l’entreprise de transport médical. Le tarif kilométrique s’applique à la distance couverte avec le patient, du point de départ jusqu’à l’arrivée. Les 3 premiers kilomètres inclus dans le forfait départemental ne sont pas comptés. Or, ce n’est pas le cas si la société de transport sanitaire facture cette prestation.

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