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Imprimante 3D : les dessous de la technologie

par Anissa
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Les techniques appliquées en fabrication additive ne cesseront de connaître de réelles évolutions, que ce soit aujourd’hui ou pour les temps à venir. Les designers en charge des créations découvrent en effet en permanence de nouvelles technologies applicables selon les secteurs d’activité et les matériaux à utiliser. En ce sens, les méthodes à adopter pour une impression 3D en archéologie ne seront jamais similaires à celles de la médecine, de l’immobilier, de l’art, de la joaillerie, de l’alimentation ou encore du cinéma. Faisons le point sur l’ensemble des technologies liées à l’imprimante 3D.

La stéréolithographie : une discipline qui a marqué les débuts de l’impression 3D

Comme vous pouvez le constater sur le site de Kreos, il existe de nombreuses techniques de fabrication additive. Néanmoins, le procédé de photopolymérisation ou stéréolithographie reste de loin le plus connu. Il s’agit en effet de l’une des premières techniques d’impression 3D.

La stéréolithographie repose sur un concept simple : la solidification des résines SLA hypersensibles aux sources lumineuses telles que l’ultraviolet et le laser. Après exposition, elles présentent une multitude de petites chaînes moléculaires qui solidifient les oligomères et les monomères. Ces derniers subiront à leur tour une mutation. Ils vont changer de formes pour donner naissance à des prototypes flexibles ou raides qui ressemblent beaucoup à des objets réels.

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La méthode de dépôt de matière fondue : un procédé facilement assimilable pour les amateurs

L’impression 3D offre une variété de techniques à plusieurs niveaux. Le dépôt de matière ou de filament fondu figure parmi les plus basiques. Contrairement à d’autres procédés, il ne nécessite pas l’utilisation d’un liant liquide ou la projection de lumière pour développer des versions 3D. Il repose exclusivement sur l’utilisation d’extrudeuse, de bobine filée et de bac d’impression. Tout ce que vous avez à faire, c’est saisir la bobine et l’installer dans la tête d’extrusion. Cette dernière doit ensuite être pulvérisée et placée progressivement au niveau du bac ou du plateau.

Pour ce qui est du choix des matériaux, vous n’avez que l’embarras du choix parmi les alternatives existantes. Pour le filament par exemple, vous pouvez choisir un modèle en bois ou en pierre. Les articles en métal sont également très tendance lorsque l’on parle de maquette 3D. En ce qui concerne les polymères thermoplastiques, on préfère utiliser du nylon. Cela ne vous empêche pas pour autant d’opter pour du polycarbonate, de l’ASA, de l’ABS ou du PLA, selon la nature de votre projet d’impression 3D.

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Le frittage de poudre : un gage de qualité et d’esthétique pour les prototypes 3D de toutes sortes

Autre discipline souvent appliquée en impression 3D : le liage de composant poudreux. Il est généralement connu sous le nom de « frittage de poudre » ou de « frittage laser ». Vous l’aurez compris, le lit de poudre constitue la pièce maîtresse de cette technique. Il accueille le liant sous forme liquide. Ce dernier va être pulvérisé et l’ensemble se solidifiera en superposition, c’est-à-dire couche par couche.

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Toutefois, avant d’entamer toute opération, le technicien responsable doit dessiner un prototype détaillé de l’objet à imprimer via un logiciel de CAO tel que Blender ou Tinkercad. Une fois transférée vers le logiciel « Slicer », l’imprimante 3D recevra toutes les informations associées au prototype et pourra alors procéder à la conception de la pièce finale, à savoir une maquette en version 3D, bien solide et se rapprochant de la réalité.

Il convient de préciser que le procédé de liage des poudres propose une grande diversité de matériaux dans le cadre de la fabrication additive. Métal, gypse, polymères granulaires, céramiques… À vous de choisir le matériau à utiliser en fonction de vos besoins et de vos objectifs.

SDL : la méthode « Selective Deposition Laminated » pour imprimer des pièces 3D multicolores

Ici, on ne s’appuie pas sur la poudre ni de la résine, et encore moins les filaments. Tout ce qu’il vous faut, c’est du papier. Des feuilles de papier qui vont se coller les unes aux autres et former des couches superposées à presser avant impression. Également appelée « laminage de papier », la technique SDL permet d’imprimer des pièces avec des nuances de couleurs infinies. Quel que soit le nombre de tentures que vous souhaitez appliquer, le rendu obtenu présentera toujours une qualité de prestige.

Autre point important : il est possible de combiner le papier avec d’autres matières (de la céramique ou du métal par exemple). Sinon, les composites thermoplastiques constituent également un choix de mariage parfait dans cette discipline.

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